Université

D’un montant de 10 000 €, la bourse doctorale Louise Beyrand-Olivier Toussaint permet à un étudiant en thèse d’ethnologie d’aller sur le terrain.

Elle est attribuée annuellement à un étudiant titulaire d’un master 2 (ou équivalent), de nationalité française ou de nationalité étrangère, relevant de l’aire francophone et inscrit dans un établissement français dans les domaines précités, et désireux de lancer ou poursuivre des recherches sur un terrain éloigné dès la première année de doctorat.

Une collecte de don est également en cours pour alimenter la dotation initiale au-delà des premières années afin de pérenniser cette bourse.

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• Formulaire de don en faveur de la bourse Louise Beyrand-Olivier Toussaint

Le Conseil européen de la recherche (ERC) a ouvert l'appel à projets ERC Synergy Grant 2019 (ERC-2019-SyG) dans le cadre du programme Horizon 2020.

L'objectif de cet appel est de financer des projets de recherche exploratoire sur une durée maximale de six ans et un budget maximum de 10 millions d'euros.
L'appel s'adresse à des équipes de deux à quatre chercheurs et leurs équipes, pour mener conjointement des projets de recherche ambitieux, quel que soit l'avancement dans leur carrière.

• Date limite de soumission : 8 novembre 2018, 17 h
• Plus d'informations : programme de travail 2019, document d'information aux candidats et Participant Portal
• Le Pôle unique d'ingénierie (PUI) se tient à votre disposition pour vous aider dans la préparation et le montage de votre projet : contact

Le groupe de recherche en théologie pratique de la Faculté de théologie catholique organise un colloque interdisciplinaire intitulé « Violence dans l’Église, violence par l’Église, violence sous les yeux de l’Église : quelles perspectives, en particulier pour l’Afrique francophone ? », les 4 et 5 avril 2019.

La question de la violence et de l’Église sera explorée sous un double regard, africain et européen. En effet, les violences raciales qui ont dévasté le Rwanda il y a 25 ans ont surpris le monde entier par l’irrationalité de la violence. Une violence devant laquelle non seulement l’Église s’est trouvée désarmée mais devant laquelle elle a également une part de responsabilité, notamment pour n’avoir pas pris conscience des conséquences de l’absence d’une parole suffisamment claire et précise pour dénoncer des actes concrets. Mais cette violence apparemment propre au Rwanda se manifeste ailleurs sous d’autres formes, en particulier dans l’usage du pouvoir religieux pour couvrir la violence exercée par des prêtres ou des religieux sur des mineurs ou des femmes, à l’image des actes de pédophilie dénoncés en Occident mais couverts par les autorités ecclésiastiques durant plusieurs décennies.

Le sujet traité sera abordé à partir de quatre dimensions :

- La dimension individuelle : responsabilité ultime de la victime et du bourreau face au choix de la vie et de la mort ;
- La dimension collective : responsabilité de la communauté vis-à-vis des victimes mais aussi vis-à-vis des coupables ;
- La dimension normative : quelles sont les lois, les codes, les règlements, les règles de vie, les règles de morale qui contribuent à apaiser ou à exacerber la violence ;
- La dimension territoriale : la violence n’est jamais hors sol, elle se traduit toujours par des actes concrets de violence et, de même, la guérison et le pardon ne peuvent jamais se situer au seul niveau des principes, c’est concrètement dans des lieux précis avec des personnes réelles que les démarches de pardon et de réconciliation peuvent s’enclencher.

Les communications de ce colloque feront l’objet d’une publication. Les auteurs peuvent soumettre des communications en français, en allemand ou en anglais.

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• Envoi des projets de communication par courriel avant le 30 octobre 2018
• Consulter l'appel à projets