Série Prix espoirs 2018. Emilia Koustova, chercheuse au laboratoire Groupe d'études orientales, slaves et néo-helléniques, compte parmi les 10 lauréats 2018 à avoir reçu un prix. Elle revient sur une carrière débutée en Russie qui l’a menée sur les rives du lac Baïkal en quête de témoignages de déportés, avant de s’intéresser aux reporters de guerre. Une recherche liée à l’histoire du 20e siècle russe et est-européen, depuis 1917 jusqu’à aujourd’hui, où son passé la rattrape « presque malgré elle ».
Les premiers pas de chercheuse d’Emilia Koustova se font à la Faculté d’histoire de Moscou. En parallèle, la jeune femme étudie au Collège universitaire français. Elle quitte l’université russe pour Paris en 1998, et réalise un mémoire sur les fêtes et rituels politiques de la révolution russe. Un sujet qu’elle approfondie en thèse à San-Marino en Italie avant de retourner à Paris pour des études de traduction. Emilia Koustova s’engage ensuite dans un projet collectif soutenu par l’Agence nationale de la recherche.